D’UN D QUI VEUT DIRE DOURBIE – Terre de vins n°95
«L’idée est de proposer au visiteur un moment hors du temps, une parenthèse pour qu’il se coupe complètement du monde l’espace d’une journée».
100 VINS QUI FONT LA GRANDEUR DU LANGUEDOC – RVF n°680
“Nés en altitude, ces évoquent la pente, les sites escarpés et la fraîcheur des nuits de montagne. Gustativement, ils ont de la retenue, une tension. Leur puissance est équilibrée par leur fraîcheur et leur vivacité.”
À la découverte du domaine de la Dourbie, un joyau du Languedoc
Antonio MAFRA – 27 avr. 2024 – LE DAUPHINE
“Lorsque la famille Serin reprend en 2003 ce domaine dont les origines remontent au XVIIe siècle, la Dourbie livre son raisin à la coopérative. En quelques années l’exploitation va prendre son destin en mains.
Les cuvées se gorgent de cinsault, carignan, grenache rouge et blanc, terret blanc, élevés en foudres, cuve inox ou ovoïdes en grès. Ciselés, les vins respirent la légèreté et l’insouciance comme les fleurs des champs qui illustrent des étiquettes disruptives.
Ils proviennent de deux terroirs, l’un situé au pied des Terrasses du Larzac, l’autre dans la vallée de Rouveyrolles, au total quelque 35 ha travaillés en bio depuis 2012. L’essentiel est classés en IGP pays d’hérault et en languedoc.
Pour découvrir ce domaine, nous vous proposons la dégustation d’une gamme qui décline les trois couleurs.”
La Dourbie winery héraultaise
BY PARIS REDACTION ON 13 MAI 2024
“Cette Dourbie n’est pas la rivière creusant une gorge profonde entre Larzac et Causse Noir et qui se jette dans le Tarn à Millau. La Dourbie en question, c’est un petit affluent de l’Hérault près du village d’Aspiran qui a donné son nom à un domaine de 20 ha qui vit le jour huit ans avant la Révolution. Ce domaine de la Dourbie a été repris il y a plus de deux décennies par la famille Serin. Les vignes s’y épanouissent dans une biodiversité préservée. Elles sont travaillées en bio – depuis 2009- et leur vinification ne recourt qu’aux levures indigènes.
Les Serin ont investi dans une cave moderne, façon de « soigner » les sélections parcellaires. Outre celles du domaine originel, leur « winery indépendante » travaille aussi les grains de parcelles exceptionnelles par leur situation ou leurs cépages historiques comme le terret. A l’exemple de Mala Coste, « mauvaise pente en occitan- de la vallée de Rouveyrolles, un micro-climat au cœur de la garrigue à 350 m d’altitude sur un sol argilo-calcaire à deux pas d’Aniane. Le rouge (20€), assemblage de 50 % cinsault, de 20 % grenache, de 20 % syrah et de 10 % mourvèdre, emporte la conviction au nez par ses fragrances de thym et romarin avant de réjouir la bouche par sa puissance et sa profondeur. Plus accessibles, les deux cuvées Marius (14€) ou Oscar (9,50€) en blanc et en rouge génèrent également une bonne humeur pour leur gourmandise et l’immédiat besoin de les partager. “
Propulsé par YARPP.
Real men do drink rosé
By Jancis Robinson
“Pink wines are just as capable of complexity, personality and deliciousness as any red or white. Read on for proof.
Tamlyn writes I am still, often, shocked by how many misconceptions and prejudices persist about rosé. Someone left me speechless the other day when they said, ‘I don’t drink rosé. I don’t like sweet wine.’ Another acquaintance, who considers himself a bit of a connoisseur, said that ‘rosé is for girls’. I was rather less speechless in response, but for the sake of decorum I won’t tell you what I said. Mind you, he also thinks that white wine’s only…”
Traduction :
“Les vins roses sont tout aussi capables de complexité, de personnalité et de gourmandise que n’importe quel rouge ou blanc. En voici la preuve.
Tamlyn écrit Je suis encore, souvent, choquée par le nombre d’idées fausses et de préjugés qui persistent à propos du rosé. L’autre jour, quelqu’un m’a laissée sans voix en me disant : « Je ne bois pas de rosé. Je n’aime pas le vin sucré ». Une autre connaissance, qui se considère un peu comme un connaisseur, a dit que « le rosé, c’est pour les filles ». J’ai été un peu moins muet en réponse, mais par souci de bienséance, je ne vous dirai pas ce que j’ai dit. Il pense aussi que le vin blanc est seulement… »
15,5 Oscar rosé 2023 : Bouteille pleine 1 168 g. Certifié BIO : (Ecocert). 50% Cinsault, 30% Grenache, 20% Syrah. Vendanges nocturnes.
Un joli vin floral avec un fruité de fermentation fraîche – framboise et pomme bonbon. Acidité mentholée. Sec et net. (TC) 13% – A boire en 2024
16,5 L.A.V.Q rosé 2023 : Bouteille pleine 1 430 g. Certifié BIO : (Ecocert). 60% Grenache, 40% Syrah. Nommé d’après un vers du célèbre poème de François de Malherbe « Consolation de M Du Périer », dans lequel il écrit : « Et rose elle a vécu ce que vivent les roses/L’espace d’un matin ». Elle a vécu = L.A.V.Q. Vinification et élevage en cuves thermorégulées et barriques en acacia .
Un vin calme, sans ostentation ni drame, mais qui dessine en bouche une longue et fluide cohésion entre le fruit, l’acidité et une salinité étincelante. Pamplemousse rose, prune rouge, raisin sec, salicorne et goyave. Une subtile pointe d’épices vient ajouter de la texture à sa glisse soyeuse. (TC) 13% – A boire entre 2024 et 2027
https://www.jancisrobinson.com/articles/real-men-do-drink-rose